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mardi 18 août 2015

3 AOÛT 2012 - Gare de Lyon-Part-Dieu

Gare de Lyon-Part-Dieu

MUTATION — ARTICLE ÉCRIT PAR LOUNÈS LE 3 AOÛT 2012 À 0 H 03 MIN 
La splendeur des palais d’Angkor, de Versailles ou de Kyoto coïncide généralement avec la surprenante beauté physique des filles autochtones, constatera le vaillant explorateur du globe. A l’inverse, la médiocrité architecturale voire l’absence de style qui prévaut en Algérie, au Yémen ou en Nouvelle-Calédonie fait étrangement écho à la générale laideur physique des femmes du lieu, en tout cas à leur mauvaise volonté érotique (démarche, mimiques, soin du visage et de la pilosité…). On constatera aussi dans de tels pays la systématique laideur de ce que les hommes sont capables de produire. Allez on trouvera bien quelques charmes fugaces dans un plat en argent ciselé pas trop brutalement, une jarre en terre cuite ou un petit assemblage heureux de branchages. Mais rien de comparable avec le moindre bas-relief khmer, avec la moindre parcelle de vitrail d’église ou l’ergonomie du poste de conduite d’une BMW. Comme si la condition nécessaire pour « créer » de la beauté était d’être soi-même entouré de beauté physique comme source d’inspiration.

Pour s’en convaincre il suffira de citer l’étonnant exemple de la peinture figurative. Où dans l’histoire ont été produits les exemples les plus aboutis de cette branche de l’art ? les portraits les plus ressemblants ? les interprétations les plus objectives ? Réponse : dans ce bon vieux sale Occident. C’est-à-dire que les personnages représentés avec le plus d’exactitude l’ont été là où les filles sont les plus belles (toutes les filles du monde essaient de ressembler à la fameuse « aryenne »). Et que l’on mette cette insupportable et péremptoire assertion à l’épreuve des faits en prenant à témoin n’importe quel tableau le moins connu de l’école de Barbizon, de la renaissance italienne ou d’un anonyme petit maître flamand du XVIIe : c’est mieux, c’est plus beau, c’est plus difficile à faire.

En effet, à côté de ce raffinement et de ce foisonnement on ne pourra par la suite qu’hausser les épaules devant l’aspect rudimentaire d’une statuette baoulé ou d’une mosaïque saoudienne (pompée sur une byzantine). Oui c’est pas mal mais l’Occident peut le faire aussi, mieux, ou l’a déjà fait il y a très longtemps auparavant. L’inverse n’est pas vrai : l’Afrique et le Moyen-Orient ne sont pour le moment pas parvenus à produire des représentations objectives du monde ni des objets techniques complexes et fonctionnels. Leurs éventuels interdits religieux en la matière, opportunément appliqués à la lettre, (et non « en l’esprit ») permettent de masquer une évidente incapacité générale à produire du beau, du raffinement et de l’ordre. Assertion péremptoire qui une fois de plus se vérifie par analogie : leur musique, leur architecture, leurs productions manufacturées… On a là plutôt affaire à du grossier et à du facile, qui s’est très peu perfectionné en mille ans, voire ne fonctionne pas.

Il semble que les gens à la fois beaux et rares, physiquement difficiles à faire (yeux clairs, cheveux souples, hautes pommettes, longues jambes, longues mains…) aient plus que les autres, tendance à produire des œuvres et des objets difficiles à faire.

Le difficile à faire est de fait, rare, mais il est aussi unanimement recherché : toutes les nations aiment avoir des « aryens » qui travaillent pour elles car ces derniers ont tendance à améliorer les conditions de vie générales (industrie, technique, organisation, rationalisation…), tous les hommes rêvent de posséder les « aryennes » car elles sont prestigieuses et belles, tous les êtres humains aiment à s’entourer d’objets difficiles à faire (voitures allemandes, électronique japonaise, peinture italienne, mode anglaise…) car ces objets sont beaux, fonctionnels, et qu’ils se rapprochent le plus de la perfection dans leur domaine.

La diversité et la beauté plastique des paysages et des populations d’Europe ont semble-t-il poussé des artistes (toujours des hommes) à les fixer, à les recopier sur des toiles. Qualité de l’art fonction des qualités de la muse ?

Il suffit de s’essayer au dessin même pendant des années pour comprendre combien l’art objectif est plus complexe que tous les autres. Les derniers tenants de ce parti pris (école de Barbizon, Courtois, Philippoteaux, Bouguereau…), méprisés par les tenants de l’art moderne et par les parasites qui squattent les écoles des Beaux-arts, sont les derniers peintres du difficile à faire. A côté de ces travaux, l’art abstrait, l’art conceptuel ou le minimal trahissent l’évidente fuite de leurs auteurs vers le concept pour mieux justifier leur flemmardise et leur médiocrité : le figuratif, l’objectif c’est difficile à faire. Pour légitimer une évolution vers l’abstrait il faudrait d’abord avoir fait ses preuves dans le figuratif. Picasso et consort seraient crédibles s’ils avaient commencé par surpasser Caravage dans la maîtrise de la perspective, du modelé et du clair/obscur or ils n’ont pas fait cela.

Les villes françaises berceaux de tant d’artistes incomparables recèlent de splendeurs architecturales à la fois très variées et très cohérentes malgré leur éloignement géographique. A Beauvais, à Reillanne, à Rouen ou à Blois on sera frappé par les prouesses esthétiques de la cathédrale ou même de la mairie, mais aussi si l’on veut bien y regarder de plus près, de n’importe quel bâtiment construit avant 1940. C’est bien fichu, c’est fin, c’est fignolé, c’est fait. On décèlera en filigrane la marque d’un style commun à toutes les constructions malgré leur éloignement. Puis on regardera les filles qui passent dans les rues monotones de ces villes ni trop glorieuses ni trop touristiques (on pense à Clermont, à Alençon, Angers, Bourg-en-Bresse, Nancy…). Des filles belles, bien mises, féminines et surtout incroyablement diverses : leurs yeux, leurs peaux, leurs statures aux multiples possibilités de couleur, de texture, de nuances, forment ensemble l’un des exemples de diversité génétique les plus extraordinaire à l’échelle d’une nation. Des apports extérieurs monochromes (yeux, cheveux et peaux sans couleurs c’est-à-dire sombres) ne peuvent, c’est une évidence, qu’appauvrir cette diversité.

Le réseau ferré français semble héberger en son centre un cœur battant dont les pulsations recueillent et expulsent les trains à travers toute la France. Ce centre, ce cœur battant c’est Lyon-Part-Dieu. Cette gare s’avère être l’étape la plus couramment observée dans un trajet longue distance avec correspondance. Sous la gare de Lyon-Part-Dieu il y a cette vaste plateforme souterraine qu’empruntent les voyageurs le temps d’un changement de quai. On peut raisonnablement penser ainsi croiser en ce lieu-là plutôt qu’ailleurs un échantillon représentatif de la population de France, de toute la France.

La beauté des flamandes par exemple est une beauté sans discussion possible, une beauté toute en santé physique : structure osseuse, teint, bouche, jambes, tout est arrangé par la nature en forts contrastes et audacieuses proportions. Il n’y a pas débat. La laideur magrébine est elle aussi sans discussion possible : tout ou presque est désespérément et uniformément noir et brunâtre (comme chez 80% de la population mondiale y compris moi-même : teint sombre ou thalassémique, yeux et cheveux sombres) avec en plus certaines dystrophies et épaisseurs, y compris dans les manières. Là non plus il n’y a pas débat.

Mais en France comment dire… A Lyon-Part-Dieu, chaque fille qui passe est le maillon d’un tout, d’une longue chaîne ondulant en déclivités et montées douces, laissant discerner à chaque visage le jalon d’un ensemble tout à fait cohérent : la blondeur cendrée de l’une annonçant le châtain clair de l’autre dont la blancheur d’ivoire va rééquilibrer le teint mat d’une troisième tout en subimant son carré plongeant « noir-de-geai » etc… Pas de contrastes brutal, non jamais. Toujours cette harmonie subtile, surprenante, gallo-romaine. Ainsi on obtiendrait si l’on pouvait le peindre, un tableau extraordinairement coloré au sens propre du terme. Et plus on s’approche de cette galaxie pour en mieux saisir un détail, et plus la beauté surgit à chaque étoile, l’une nuançant l’autre, concourant l’air de rien à une harmonie générale qui ne dit pas son nom.

Un jour que je me trouvais sur cette plateforme je sentis monter un étrange malaise. La présence fourmillante de toute l’authentique diversité féminine alentour peut-être, une propension mal maîtrisée aux épanchements sans doute, le café aussi sûrement. Ou encore la conscience d’une menace invisible qui pèserait sur cette population majoritairement acquise à un mainstream mortifère que nous connaissons très bien, et à sa tendance lourde (tendance détaillée ici), quelque chose de tragique. Peut-être est-ce là mon imagination (« mais ça c’est TES névroses ça Darbois »), ou des relents de cette idiosyncrasie du métis que l’on retrouve souvent paraît-il, chez certains déracinés, adoptés, et autres bâtards (mais moi je sais de quoi je parle). En tout cas les rimes venaient toutes seules.



Elles courent altières toujoursPour monter dans un trainEt traînent une valise, une main d’hommeComme un petit chien

Qui sont-elles ou vont-ellesJe ne saurai jamaisSur une affiche les Accor hôtelsPromettent un certain rabais

Déployée santé des jeunes LyonnesPromesses tenues d’une dynastie éteinteLa France ainsi parée encore rayonneD’un blanc manteau d’exquises teintes

Le fin nez droit des filles sagesHérité d’empires de mille ans d’âgesComme une étrave de trirème légèreEperonne lentement ma poussive galère

Et leurs jambes dessinées au fusainPortent un buste signé Le TitienCharmantes d’à côté que ne sont-ellesA poser nymphes pour American ApparelDes affolantes jeunes filles faire le froid examenAux tendons de leurs chevilles passer la mainA leur plat nombril, à leurs glabres perspectivesPour constater l’évidence : cette avance objectiveQu’elles détiennent sur le commun des terriennesOn les appelle blanches je les sais aryennesLeurs jambes gainées de noirs legginsPourraient ne jamais toucher terreC’est pourquoi les blanches herminesSe chassent dans la stratosphèrePour les cueillir au bonhomme il fautArgent et beauté, spatial vaisseauFigures nuptiales coûteuses en kérosèneAffaire d’un jour un mois d’une vie mêmeEt ces traînées de fumée dans le cielTémoignent de l’âpre lutte concurrentielleIl n’est point de paisible amour des filles de ces sphèresIl est un permanent tourment à vitesse de croisière

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